mardi 12 avril 2011

Infini évasif


Rien n'affleure à la surface des choses
Un silence étal
Des résonances assourdies de métal doux
En sons incurvés
Captifs du désir ténu.
A la croisée des mondes 
Le toucher pâle
Des étendues 
L'air respiré juste laiteux
Les bras du vent immobile
Étreignent la poussière du temps .
Glisser les doigts 
dans la fente,
Écarter
Bleu
Toucher
Gris
Les ombres s'effacent.


7 commentaires:

  1. Vibrations de la lumière et des mots ... merci !

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  2. des écrits superbes et très vrais.
    Très bonne journée.

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  3. C'est un temps que je ne connaissais pas... très poétique, comme toujours. Merci Crouk!
    Je te rendrais volontiers ton invitation un jour pendant les vacances. Qu'en penses-tu?

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